Les thèmes des conférences |
Conférences d’une heure environ, avec présentation Powerpoint puis séance de questions/réponses.
Les Vikings du Groenland
On connait les exploits d’Eirik le Rouge, aventurier norvégien banni d’Islande, qui fut le premier colonisateur du Groenland. On sait aussi, par les sagas et l’archéologie,
que son fils Leif et d’autres parmi leurs compagnons abordèrent ensuite le Labrador et Terre-Neuve. Cinq cents ans avant Christophe Colomb, ces Vikings de l’an mil furent
ainsi les premiers Européens à mettre le pied sur le continent américain.
En revanche, on ignore le plus souvent que la présence scandinave au Groenland a perduré pendant cinq siècles, dans deux établissements principaux regroupant quelques
centaines de fermes. Cette conférence retrace l’histoire de ces colons installés à la lisière de l’Amérique, confrontés à l’isolement loin du reste de la chrétienté,
à la dureté du climat, aux peuples autochtones, et dont la trace se perd vers la fin du XVe siècle.
Un détroit vers l’immensité : Magellan autour du monde
En 1519, cinq nefs espagnoles commandées par le Portugais Magellan appareillaient du port de Séville. À bord de cette flotte à la destination lointaine mais confidentielle
se serraient 237 membres d’équipage. Ils ne savaient pas encore qu’ils embarquaient pour le plus extraordinaire voyage maritime jamais tenté, où ils eurent à partager
le destin singulier des cinq navires : naufragé, déserteur, incendié, appréhendé, premier circumnavigateur.
Avant d’atteindre les lointaines îles aux épices, il faudrait d’abord à Magellan trouver, aux confins australs du Nouveau Monde, un hypothétique passage vers le plus vaste des océans de la terre, cette "mer du Sud" récemment découverte derrière les jungles du Panama et encore jamais traversée.
Les premiers Français autour du monde
En 1519, cinq nefs espagnoles appareillaient de Séville, à bord desquelles se serraient 237 hommes commandés par le Portugais Magellan. Parmi eux, 19 étaient originaires du territoire
de la France actuelle.
Ces marins allaient être les premiers à découvrir un passage maritime à l’extrême sur de l’Amérique, puis à traverser le plus grand des océans, baptisé "Pacifique",
rejoignant ainsi des contrées asiatiques où s’aventuraient peu à peu d’autres navires chrétiens, ceux des Portugais venus par l’autre côté de la terre.
Un seul des bateaux de l’escadre de Magellan allait finalement boucler le premier tour du monde de l’histoire, quelque part au large de la côte de Guinée :
la Victoria, alors encore manœuvrée par 32 Européens, dont deux Français : le charpentier normand Richard Deffaudis, d’Évreux, et le marin breton Stéphane Bihan, du Croisic.
Du cap Horn à l’Islande, du voyage à l’écriture
Bruno d’Halluin relate ses deux voyages au long cours sur son propre voilier. Le premier, de 14 mois, va le conduire jusqu’au mythique cap Horn (en 1997-98),
et le second jusqu’en Islande dont il accomplira la circumnavigation (en 2005).
Il expose comment ces deux périples l’ont amené, chacun à leur manière, au récit puis au roman, le voyage et l’écriture se nourrissant l’un l’autre.
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