Buenos
Aires |
Extrait du livre:
Parfois, entre deux grains, la couverture nuageuse laisse passer quelques rayons furtifs. Alors la palette de couleurs s’élargit. Les flots tumultueux brillent d’un vert étincelant, les gerbes d’écume arrachées des vagues déferlantes surprennent l’œil par leur blancheur éblouissante avant de balayer le pont du bateau, provoquant d’éphémères arcs-en-ciel. Mais déjà, l’averse suivante rince nos visages salés par les embruns. Les nuances de gris reprennent leurs droits. Et les vagues, longues et belles, sont encore et toujours là, reliefs tourmentés et mouvants aux pentes escarpées. Au-delà de la fascination qu’elles exercent sur nous, elles nous rappellent les vertus de l’humilité pour un marin.
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